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Sorties, stages,...etc 2015

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Stage aux Estables (43)

Super ! Merci Claude...!

Mt Mézenc vu des Estables
Mt Mézenc vu des Estables

27 Mai 2015

Du Vendredi 22 Mai au Lundi 25 Mai nous étions en "stage" dans le village des Estables, à 1350m d'altitude, au pied du Mont Mézenc (1753m) qui est "posé" à cheval sur l'Ardèche et la Hte Loire: en effet, le sommet Sud (1753m) est en Ardèche, dont il est le point culminant, et le sommet Nord (1744m) est en Hte Loire dont il est aussi le point culminant.

C'est un petit paradis pour les cyclistes (si on aime les "bosses") et les marcheurs.

Voici ci-dessous un petit résumé de nos "ballades".

Chantal et Magali: au fond les Estables
Chantal et Magali: au fond les Estables

Samedi 23 Mai: 124km - 2350m D+

Pour ce premier jour de notre séjour, la météo n'est pas avec nous: températures fraiches et fort vent sont au rendez-vous en ce Samedi matin pour notre première sortie. du coup les tenues d'hiver sont de retour: "thermiques" pour certains, maillots manches longues avec gilet sans manche pour les autres. Et comme on part en descente, ça "caille" un peu sur le coup de 10h30 pour les 24 partants. Mais très vite un beau "talus" nous permet de faire remonter la température, avant qu'une nouvelle descente très rapide ne refroidisse le moteur. Au bout de 6 kms, Chantal et Magali "prennent" à gauche vers le Béage, alors que nous virons à droite vers Freycenet-le-Cuche.

Peloton exclusivement "V3C"...
Peloton exclusivement "V3C"...

S'ensuit une succession de montées et de descentes en direction du Béage, puis la longue et rapide descente vers le lac d'Issarlès, lieu hautement touristique. Mais on n'a pas le temps de jouer les touristes car tout de suite se profile le court mais pentu col du Gage (1098m) où on reprend les filles. Au sommet la vue est superbe sur le bleu profond du lac d'Issarlès et on attaque tout de suite la tortueuse, technique et rapide descente vers le village puis le barrage de La Palisse. Là nos chemins se séparent à nouveau avec Chantal et Mag'.

Jean-Paul vient de crever... On en profite !
Jean-Paul vient de crever... On en profite !

Peu après Jean-Paul explose son pneu arrière, ce qui nous permet de "casser la croute". Après la traversée de St Cirgues-en-Montagne on file vers Issanlas, Mézeyrac, où on se ravitaille, Coucouron, où je venais en vacances enfant, Lachapelle-Graillouse, Issarlès, Salettes, Alleyrac et Monastier/Gazeille, avec toujours une succession de montées et descentes sévères. Restait plus qu'à remonter vers les Estables, avec une petite boucle par Freycenet-Latour en plus pour certains. Sur les derniers kilomètres, on rattrapait à nouveau les filles: le timing était parfait ! A l'arrivée, les visages étaient plus ou moins marqués: pour certains ça avait été dur ! Mais quelle super sortie.
De leur côté, les neuf marcheuses avaient effectué l'ascension du Mt Mézenc qui surplombe le village des Estables. Une "rando" de 12 km: mais une fois au sommet la récompense est là avec une vue incomparable à 360° sur les Alpes, l'Ardèche, la Haute-Loire... Magnifique !

Le président "emmène" dans la Croix-de-Peccata
Le président "emmène" dans la Croix-de-Peccata

Dimanche 24 Mai: 123 kms - 2755m D+

Aujourd'hui le vent s'est un peu calmé et la température est un peu moins fraiche, même si ce n'est pas encore la canicule ! Du coup j'ai "osé" la tenue d'été, avec juste les manchettes et le petit "sans-manche", même si au moment du départ la température est de 12°.

Et dès la sortie du parking on attaque la montée vers le col de la Croix-de-Peccata (1564m), soit environ 3,5 km pour se réchauffer un peu. L'autre groupe avec Mag', Chantal, Solange et Yves montait vers le col de la Croix-de-Boutières (1508m).

Au sommet il fait un peu frisquet et on attaque la longue et rapide descente vers Chaudeyrolles. De ce côté ci, le versant Est du Mézenc est magnifique.

Descente du col de la Scie
Descente du col de la Scie
Selle amovible pour jean-Marc...!
Selle amovible pour jean-Marc...!

Puis c'est la traversée de Fay-sur-Lignon, le passage au col de la Scie (1208m) et la longue et vertigineuse descente vers Lachapelle-sous-Chanéac via le joli petit village de St Clément où Jean-Marc "perd" sa selle ! Après la traversée de Chanéac débute la première grosse difficulté du jour: l'ascension du col de l'Ardéchoise (1184m). Au sommet, photo souvenir, puis petit "casse-dalle" un peu plus bas à Borée, "célèbre" pour son Tchier (site mégalithique moderne de pierres sculptées) avant la longue et rapide descente vers St Martial: à près de 70 km/h, Thierry éclate dans un virage...! Grosse frayeur, mais il évite la "gamelle"... ouf !

Sommet du col de l'Ardéchoise
Sommet du col de l'Ardéchoise
Village de Borée
Village de Borée

Après avoir longé le joli lac de St Martial, pas de répit: on attaque aussitôt la deuxième grosse difficulté, la longue montée vers Lachamp-Raphaël (1330m) le plus haut village d'Ardèche. Une fois tout le monde regroupé, on faisait une photo sur la mini-terrasse où, cinq ans plus tôt, lors d'un stage à Vogüe, on avait déja immortalisé l'instant... Certains d'entre nous y étaient déjà !

Lachamp-Raphaël:24 Mai 2015
Lachamp-Raphaël:24 Mai 2015
Lachamp-Raphaël: 24 Avril 2010
Lachamp-Raphaël: 24 Avril 2010

Claude emmène le groupe dans la montée vers Usclades
Claude emmène le groupe dans la montée vers Usclades

Ensuite direction le Gerbier-de-Jonc, via les "minis" cols du Pranlet (1371m) et de Bourlatier(1411m). Une fois à la source de la Loire, le groupe se scindait: une partie rentrait direct aux Estables (à 15 km), les autres "rallongeaient" par Ste-Eulalie, célèbre pour sa fête de la violette, Usclades-et-Rieutord, patrie de l'écrivain Régis Sahuc, la chartreuse de Bonnefoy, le col de la Clède (1385m) et pour finir le col de la Croix-de-Boutières (1508m): le tout dans la roue d'un Claude des grands jours !

A l'arrivée j'étais en "hypo" et en vrac ! Mais quel superbe circuit !

Le groupe des filles étaient rentrées, elles, par le sélectif col du Gerbier-de-Jonc (1417m) et avaient donc fait une boucle de 55 km et 1300m de dénivelé.

Les marcheuses non plus n'avaient pas chomé en allant faire le tour du lac d'Issarlès.

Autant dire que tout le monde allait bien dormir après le bon petit repas du soir.

Montée de Machabert avec "DoubleJ" aux commandes
Montée de Machabert avec "DoubleJ" aux commandes

Lundi 25 Mai :  45 kms - 900m D+

Pour ce dernier jour, Claude a prévu une petite sortie "récup'" de 45 kms avec, dans les premiers kilomètres, une belle descente vers Laussonne où, a plus de 60km/h, Bernard se fait une grosse frayeur: son "Canyon" s'est subitement mis à "guidonner", comme il l'avait déjà fait la veille dans la descente de St Clément... Heureusement il a pu garder le contrôle, mais c'était très impressionnant !

Après une petite bosse, descente très pentue vers Le Planchas où débutent les six kilomètres de montée vers Machabert. Puis traversée du village de St Front, passage le long du lac avant de gravir un "talus" très pentu: c'était la dernière difficulté de ce séjour. Les quinze derniers kilomètres se faisaient en mode "récup"... Enfin presque, puisqu'après la bifurcation vers les Estables ça s'excitait un peu à l'avant !!

Entre Machabert et St Front
Entre Machabert et St Front

Mais avec Mag', Yves et le caméraman attitré du club, à savoir Michel, on continuait tranquillement en profitant au maximum des derniers kilomètres de ce trop court séjour.

Après une bonne douche et un non moins bon repas, il était temps de recharger les voitures et de refaire en sens inverse les 160 kms parcourus trois jours plus tôt.

Fin d'un très beau week-end à rallonge.

Bilan de ces trois jours: 292 kms - 6005m D+

Merci à Philippe pour le choix des Estables, merci à Jean-Claude pour les réservations et "l'intendance", merci aux 33 participants et un grand merci à Claude pour la reconnaissance et le choix des parcours.

Et puis un spécial "thank" à Michel pour le montage vidéo du séjour (voir ci-dessous)

Maintenant place à la semaine Pyrénéenne...

Photos  ici  et  ici

Vidéo Michel  ici

Séjour en Corse

Les "pinzuti" des 3C en vadrouille sur l'ile de beauté...!

Le hameau de Porticciolo et son mini-port
Le hameau de Porticciolo et son mini-port

29 Avril 2015

A aller en Corse pour faire une cyclo, il aurait été dommage de ne faire que l'aller-retour et on avait décidé de rallonger cette escapade insulaire: et c'est Bernard qui s'est occupé de l'organisation de ce séjour.

Le Mardi 14 Avril, après un trajet jusqu'à Nice avec le minibus chargé jusqu'à la gueule ( 9 cyclistes, 9 vélos et les bagages pour une semaine !) on embarquait donc sur le ferry de la "Corsica Ferries" pour une traversée de six heures. Une traversée sans histoire qui s'achevait vers 20h dans le port de Bastia. Une heure plus tard on avait regagné notre camp de base: l'hôtel "U Patriarcu" qui domine la marine de Porticciolo, un authentique hameau aux toits de lauzes blotti dans une petite crique du cap Corse. Et dès notre premier repas, on a compris qu'il faudrait "borner" dur pour éviter de prendre des kilos...! Le "cuistot" avait décidé de nous gâter: c'était bon et très généreux !!

En bas la mer, au fond les sommets enneigés...
En bas la mer, au fond les sommets enneigés...

- Reconnaissance de la cyclo.

Alors dès le lendemain on enfourchait nos montures pour une reconnaissance du parcours de la cyclo avec tout d'abord une dizaine de bornes en bordure de mer, puis à partir de la marine de Méria à gauche toute pour la première "bosse: une ascension d'environ sept kilomètres qui permet de passer de la côte Est à la côte Ouest: en course ça fera mal. Au sommet le panorama est grandiose avec la mer d'un bleu profond quelques centaines de mètres en contrebas et au loin les sommets enneigés qui culminent largement au dessus de 2000m. Ensuite on redescend sur Morsiglia et on fait un petit "crochet" par le pittoresque port de Centuri avant de remonter, par une superbe route, vers le col de Serra où la vue est superbe, à la fois sur la côte Ouest et sur bout du cap Corse avec le petit îlot de Giraglia.

Entre Tollare et Barcaggio avec au fond l'ilot de Giraglia
Entre Tollare et Barcaggio avec au fond l'ilot de Giraglia

Avant d'attaquer franchement la descente, on passe par le col St Nicolas où la véritable descente vers Macinaggio commence: un vrai régal. Puis on repart vers Bastia pour aller reconnaitre l'arrivée qui se situe au sommet d'une "bosse" de près de 8 km, peu après le hameau de Canale: pas de doutes, le final va faire mal lors de la cyclo ! De la haut, la vue est imprenable sur Bastia.
Restait plus qu'à retourner à Porticciolo où notre "cuistot" préféré nous avait préparé le petit repas qui va bien ! Bilan de la "reco": 115 km et 1715m de dénivelé sur un parcours superbe.

La "bosse" de Méria
La "bosse" de Méria

- Miracle à Biguglia !

Le lendemain on avait décidé d'aller reconnaitre le parcours des "chronos" et on avait donc chargé les vélos dans le minibus car le parcours se trouvait de l'autre côté de Bastia et faire l'aller-retour en vélo aurait fait plus de 130 bornes. Magali, Chantal et Eliane, qui la veille avaient fait le cap Corse, avaient plutôt prévu de faire une boucle de 65 bornes passant par Méria, la "bosse" de la cyclo, et retour par le joli col de Ste Lucie et Luri.

Vers Murato, après le col de San Stéfano
Vers Murato, après le col de San Stéfano

Pour notre part on était donc allé garer le minibus à Biguglia, sur le parking d'une petite superette au Sud de Bastia. Et nous voilà partis vers le premier tronçon chronométré: la montée vers Murato via le col de la Vierge et le col de San Stéfano: environ 15 bornes avec une très rapide descente entre les deux cols. Puis descente vers St Florent sur la côte Ouest, où débute le second tronçon chronométré jusqu'au col de Téghime par la D38: une ascension à flanc de montagne avec vue permanente sur le golfe de St Florent. Et on en profite car le jour du chrono je pense qu'on n'aura pas le temps !

Une fois au sommet, petite pause photo et descente tranquille, mais rapide quand même, jusqu'à Biguglia où on retrouve notre minibus.

Sur le port de St Florent
Sur le port de St Florent

On pose les vélos où on peut, le temps de se changer en discutant du parcours,lorsque la voiture garée à côté de nous démarre en marche arrière... , avec un bruit horrible de carbone brisé. Aussitôt un cri désespéré déchire le silence de ce tranquille parking: "Putain, il est mort, il est mort...!!" C'est la voix de Georges qui vient de réaliser le drame et part en sens opposé pour se soustraire à cette vision d'horreur... On est tous sous le choc; et la jeune conductrice aussi. Le "S-Work" git sous la bagnole ! On tente comme on peut de rassurer Georges qui ne veut pas voir ça: " Ce n'est peut-être pas grave, le cadre n'a pas l'air touché. Seuls le dérailleur et la "Roval" arrière ont l'air touchés..." entend-on...! Et c'est vrai que la roue arrière carbone semble dans un sale état, toute "tordue" avec un rayon coupé et le flanc bien "rapé".

Solange dans le col de Téghime
Solange dans le col de Téghime

Après avoir chargé rapidement le minibus on décide d'emmener le "blessé" vers la clinique spécialisée la plus proche: les cycles Orsini à Biguglia. Et là l'accueil est extraordinaire: le "S-Work" est immédiatement emmené en salle d'opération où les premiers soins lui sont prodigués. Et après une grosse heure de soins intensifs et un repolissage du carbone de la Roval, le diagnostic tombe: "Il est sauvé et n'aura pas de séquelles". Georges est aux anges et a du mal à y croire: surtout lorsqu'on lui annonce le prix de l'opération non remboursée par la sécu: 10 euros pièces et main-d'oeuvre...! Miraculeux...!!

Lourdes avait eu Bernadette Soubirous..., Biguglia a désormais Georges... Et en plus il a des témoins lui, même si il n'a pas sa grotte !! Depuis il croit aux miracles !

Et le soir à l'hôtel pas de miracles: on a encore pris 2000 calories... Lol !

Resto à St Florent
Resto à St Florent

- Ballade en minibus

Après les émotions de la veille, aujourd'hui repos et visite de l'ile en minibus. Direction Luri, puis le col de Ste Lucie avant de redescendre vers Pino et la côte Ouest qu'on a longée jusqu'à St Florent, via Marinca et Nonza. A St Florent, petit resto sur le port avant de retourner à Bastia, via le col de Teghime, pour aller retirer les dossards et le package pour la course du lendemain.

Le soir repas un peu plus diététique en vue des chronos

Devant l'ilôt de Giraglia
Devant l'ilôt de Giraglia

- Chronos et cyclo

Voir par ailleurs ( ici )

- Sortie récup'

Après ces deux jours de course, place à la récupération avec une sortie vers l'extrémité du cap Corse, la montée vers le magnifique village de Rogliano puis le col St Nicolas, la descente vers Tollare et Barcaggio, avant de revenir par Morsiglia, Pino, le col de Ste Lucie, Luri et la montée vers Cagnano. Et on ne se lasse toujours pas de ces panoramas splendides.

Le soir à l'hôtel, le "chef" nous avait encore préparé un "petit" repas bien sympathique pour notre dernier jour... C'était également son dernier jour: le patron l'avait "remercié"... Dommage !

Le lendemain, aux aurores, on partait à regret pour Bastia où le ferry nous attendait pour nous ramener vers le continent. On avait passé une semaine inoubliable.

Photos  ici (en partie) et  ici (toutes)