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Sorties, stages,...etc 2015

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Stage Pyrénées à Seix

Une semaine formidable...

Visite de la magnifique cité médiévale de Mirepoix
Visite de la magnifique cité médiévale de Mirepoix

18 Juin 2015

Après Argelès-Gazost (Htes Pyrénées) en 2014, c'est cette fois en Ariège, et plus précisément à Seix, que vingt et un "3C" (19 cyclistes et deux marcheuses) avaient décidé de poser leur roues. Un village situé au coeur des Pyrénées Ariégeoises sur la "route des cols" et entouré d'une bonne dizaine de cols dans un rayon de 20 km. Un village qui sera aussi au coeur de "l'étape reine" des Pyrénées Lannemezan-Plateau de Beille (voir ici) , le peloton du TdF le traversant au bas de la descente du col de la Core. Nul doute que les participants à ce séjour Pyrénéen seront attentifs et curieux le Jeudi 16 Juillet devant leur écran de télévision en regardant les coureurs du Tour gravir les cols que nous avons faits pendant cette semaine.

Une semaine qui avait commencé le Vendredi 5 Juin par un voyage de près de 400km (en voiture !) juste entrecoupé par une pause casse-croute puis une visite de la magnifique cité médiévale de Mirepoix avant de "débarquer" à la "Maison du Haut Salat" qui nous accueillait pour ce séjour. Si les chambres étaient d'un confort spartiate, on bénéficiait par contre d'un grand local à vélos, d'une immense salle de "réunion" privative ainsi que d'une salle de remise en forme et de musculation. Et au niveau des repas c'était "top"... Mais on était pas là pour manger, mais pour rouler...! Quoique !!

Après une première nuit, à s'habituer au bruit (impressionnant) de la rivière, il était temps de passer aux choses sérieuses..

Samedi 6 Juin:


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Panorama magnifique au sommet d'Agnes
Panorama magnifique au sommet d'Agnes

Pour cette première sortie, j'avais prévu une boucle de 100 km pour 2250m de dénivelé: une boucle plutôt "costaud" avec du "lourd" au programme !

A 10h donc, c'est un beau peloton de 19 unités qui s'élance vers Oust où un troupeau de "Mérens" en transhumance nous stoppe quelques instants. A la sortie d'Oust direction Aulus-les-Bains pour une quinzaine de bornes en faux-plat montant; idéal pour s'échauffer avant d'aborder le premier "gros morceau" du jour... Dès la sortie du village, le panneau nous "met au parfum": col d'Agnes,1570m, 10kms, 820m de dénivelé ! Un col emprunté pour la première fois par le Tour en 1988 avec le passage en tête du grimpeur Ecossais Robert Millar. Et effectivement le début fait mal avec trois premiers kms entre 10 et 10,6%. Et à part un "replat" à 4% à 3 bornes du sommet on est quasiment toujours dans du 8% avec encore un "coup" de 10% peu avant le GPM. Mais au sommet, la récompense est là: un panorama splendide.

Les filles au sommet !
Les filles au sommet !

Après une rapide descente de 5 km vers l'étang de Lers on remonte le final du Port de Lers, à 1517m, avant de redescendre vers Massat par une longue descente de 16 km.

A la sortie du village, pas de répit on enchaine aussitôt le col des Caougnous (6km à 5%) où on bifurque subitement à gauche pour la surprise du jour pour ceux qui ne connaissent pas: c'est à dire tout le monde sauf moi...! L'ascension du "mur de Péguère": 3,6 km, 430 m de dénivelé, un premier kilomètre à 14% de moyenne et un maxi à 18%... Une horreur ! Le Tour y était passé en 2012 et au sommet il y avait eu une multitude de crevaisons (dont 3 pour Cadel Evans): un abrutis ayant jeté des clous de tapissier !

Départ de la sortie
Départ de la sortie

Au col de Péguère (1375m) on enchaine immédiatement avec le col du Portel (1432m) puis c'est la longue et sinueuse descente vers Riverenert et Lacourt où il ne reste plus qu'à remonter la vallée du Salat jusqu'à Seix où Dorian remporte le sprint. Quelle journée !

Les filles, qui n'ont pas fait Péguère, sont rentrées par le joli petit col du Saraillé.

Les marcheuses ont fait une rando par les cascades d'Ars et l'étang de Guzet, et suite à une erreur de signalisation se sont retrouvées au col de Latrappe où un violent orage leur est "tombé" dessus. Inutile de dire qu'elles sont rentrées plus que trempées !

Après une bonne douche, rendez-vous à la salle de "réunion" pour refaire la sortie autour d'une bière (ou autre) et de quelques amuses-gueule...!

Dimanche 7 Juin:

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Les premiers km du col de la Core
Les premiers km du col de la Core

Après la "lourde" journée d'ouverture, aujourd'hui j'ai décidé de faire court, d'autant plus que la météo annonce des orages pour l'après-midi (ils se sont lourdement plantés !).

Au programme donc, une boucle de 60 km pour 1600m de dénivelé via le col de la Core (1395m), le "sympathique" col du Portech (862m) et le col de Catchaudégué (893m). Les filles et Denis ont aussi opté pour le col de la Core, mais dans l'autre sens en partant par St Girons pour éviter un départ à froid !

Car dans le sens où on le fait, il y a 0m d'échauffement, le col démarrant dans le centre de Seix.

"Epingle" après Sentenac-d'Oust
"Epingle" après Sentenac-d'Oust
M-H et J-P dans le col de la Core
M-H et J-P dans le col de la Core

Et évidemment ça s'éparpille assez rapidement. Au sommet, où le panorama des deux côtés est superbe, regroupement et photo souvenir, avant d'attaquer la rapide descente jusqu'au magnifique lac de Bethmale où un arrêt de 5 mn s'impose. Puis on continue la descente jusqu'à Bordes/Lez, et dans les derniers km de celle-ci, on croise Denis puis les filles qui attaquent l'ascension: Denis venant de "flinguer"...Un peu plus haut, elles feront elles aussi une pause au reposant lac de Bethmale, alors que Denis emporté par son élan avait filé jusqu'au sommet...

Prêts pour la descente...!
Prêts pour la descente...!
Denis joue les photographes...
Denis joue les photographes...

La rapide descente du col de Portech
La rapide descente du col de Portech

Après Luzenac, à droite toute, et ascension du col de Portech, un col de 6-7km, peu connu et quasi sans voiture, qui vaut le détour avec beaucoup de passage à 8 ou 9%. Après une courte et très rapide descente, on enchaine immédiatement par le col de Catchaudégué au sommet duquel on fait notre pause "casse-croute". Quelques kilomètres plus bas on retombe sur la fin de la descente du col de la Core qui nous ramène jusqu'à Seix à une vitesse plus que rapide...

Pour se retaper, vu que la météo s'est lamentablement plantée et qu'il fait un temps superbe, on délaisse la salle de réunion pour reprendre des forces sur la terrasse qui surplombe le Salat... Elle est pas belle la vie ?!!

Jacqueline et Eliane, nos randonneuses, ont participé à une "ballade" studieuse et guidée dans la vallée d'Ustou.

Lundi 8 Juin:

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Début du sympathique col du Saraillé
Début du sympathique col du Saraillé

 Aujourd'hui au programme, la sortie longue (en temps!) par Tarascon/Ariège et Vicdessos via plusieurs ascensions: 117 km et 2600m D+

Et ça commence pour nous au bout de 4 km avec la montée du col du Saraillé: un petit col de 7 kms très agréable à monter (et à descendre) de ce côté, avec passage aux Granges de Cominac et sur le final un point de vue magnifique sur le Mt Vallier et les sommets enneigés: les filles ont évité cette première difficulté et ont rallié directement Massat puis le col de Port. Après une descente ombragée jusqu'à Massat, début de la montée vers le col de Port (1250m), via le col des Caougnous (947m) où on laisse sans regret le mur de Péguère sur notre gauche !

Course avec les motos dans la descente du col de Port
Course avec les motos dans la descente du col de Port

La descente longue et rapide, où on "joue" avec des motards, nous amène à Tarascon/Ariège puis près des grottes préhistoriques de Niaux où on rejoint les filles et Denis. Puis dès la sortie de Vicdessos on attaque la montée du Port de Lers (1517m), que les coureurs du Tour descendront le 16 Juillet. De ce côté, le début de l'ascension est sévère avec des passages entre 8 et 11%, avant de "s'adoucir" vers la fin. Au sommet courte pause casse-croute, car un peu plus loin, sur le sommet du col d'Agnes (1575m), on aperçoit de gros nuage noirs et quelques beaux éclairs orangés...! Et justement, après le Port de Lers, on doit grimper les 5 derniers km d'Agnes, plutôt pentus ( entre 8 et 10 %)

Pause au Port-de-Lers, et gros nuages sur le col d'Agnes au fond.
Pause au Port-de-Lers, et gros nuages sur le col d'Agnes au fond.

Au sommet, si Jupiter est sympa avec une grosse partie de "l'équipe" qui peut attaquer la descente au sec, il l'est un peu moins avec Georges et moi qui "trainons" un peu. Et à peine Georges avait-il franchi le "GPM" que les vannes célestes s'ouvraient en grand. Les 10 km de la très rapide descente vers Aulus s'effectueront sous des trombes d'eau; mais ça n'empêche pas Georges de "flirter" avec les 80km/h, car moi à 78 km/h je ne peux pas le suivre...!

Arrivés à Seix on était tous bien "rincés"... A tous les sens du terme ! Et les filles, qui étaient redescendues directement du Port de Lers sans passer par Agnes, n'avaient pas échappé non plus à la colère céleste.

Et ce soir, on apprécie le grand local à vélos transformé en salle de nettoyage.

Les marcheuses n'ont pas chômé non plus avec une rando au cirque de Cagateille

Mardi 9 Juin:

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Solange fait le tempo dans la montée vers Mérigon
Solange fait le tempo dans la montée vers Mérigon

Après la dure et arrosée journée de la veille, j'ai programmé une sortie sans col (si, si !), pour ceux qui veulent laisser refroidir le 27 ou le 29, ou bien avec deux cols dans le final pour ceux qui en veulent encore ! Par contre pour Denis c'est journée canne à pêche... On en reparlera le soir !

Et aujourd'hui, départ en faux-plats descendants jusqu'à St Girons, le long du Salat, avant de remonter "tranquillement" vers Mérigon, puis Camarade où on passe devant les "Gites Frédéric Moncassin" avant de redescendre vers la grotte du Mas d'Azil où on fait la pause casse-croute. Dire que mon arrière-arrière-arrière...etc grand-père a peut-être habité ici... Papi !!

Casse-croute à la grotte du Mas d'Azil
Casse-croute à la grotte du Mas d'Azil

Finalement seules les quatre filles optent pour la "journée sans col" et filent vers la célèbre cité de St Lizier, alors que le reste de la troupe prend à gauche, direction Rimont. C'est là que débute le col de la Crouzette: une petite route où, en dehors des deux premiers km on est quasiment toujours à 9%, voire plus. Au sommet (1245m) panorama exceptionnel sur les hauts sommets et les vallées. La descente sur Biert (10km) est elle aussi exceptionnelle: trois premiers km à plus de 12% de moyenne, le quatrième à 10,5%...! Il doit être sympa à monter de ce côté ! Dommage que la route ait été "gravillonnée" quelques jours avant... Pas glop !

Début pentu du col de la Crouzette
Début pentu du col de la Crouzette
Cette fois c'est JC le photographe !
Cette fois c'est JC le photographe !

A Biert, on enchaine aussitôt par le troisième versant du col du Saraillé: le plus pentu. A 300m du sommet, Michel, très fringant, nous en "met une": avec J-Claude, comme on est très joueurs, on le contre et on se fait le final de Milan-San Remo. Sept km de descente à "donf" et les quatre bornes de plat idem. Belle partie de manivelles... On ne se refait pas !

Le soir Denis demande au "chef" de lui cuisiner les truites qu'il avaient pêchées, pour un menu amélioré !

Avant une descente très pentue...!
Avant une descente très pentue...!
Devant la cité de St Lizier
Devant la cité de St Lizier

Mercredi 10 Juin:

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Premier lacet de Latrappe: Dorian à l'attaque.
Premier lacet de Latrappe: Dorian à l'attaque.

Pour ce cinquième jour, il a été décidé de faire une "petite" sortie le matin puis de faire une rando pédestre vers les célèbres cascades d'Ars que nos deux randonneuses avaient déja "visitées". Au programme donc, une sortie de 60 km par le col de Latrappe, l'ascension vers la station de Guzet-Neige et pour finir la remontée vers les Granges de Cominac. Les douze premiers kilomètres le long du Salat et dans la vallée d'Ustou sont en faux-plats montants et permettent un échauffement progressif, et c'est très bien, car dès la sortie de Sérac d'Ustou on attaque le col de Latrappe, et les premières rampes sont sévères ! Au bout de cinq kilomètres de montée, on bifurque à droite pour enchainer l'ascension vers Guzet-Neige, mais mauvaise surprise: le revêtement a été complètement enlevé afin de refaire entièrement la route qui mène à la station... Donc pas de Guzet-Neige !

Ca change de nos pauses casse-croute habituelles...!
Ca change de nos pauses casse-croute habituelles...!

On termine le dernier kilomètre de Latrappe et au sommet on est complètement dans le brouillard avec visibilité à 20 mètres... On ne profite donc pas à fond de la belle descente vers Aulus-les-Bains.

Sur le retour, à la sortie de Erce (la capitale des montreurs d'ours) on prend à droite direction les Granges de Cominac; et le premier kilomètre surprend un peu avec du 10 et 11%. Une fois aux "Granges" on est toujours dans le brouillard et on retombe dans le final de la descente du col du Saraillé que l'on dévale un peu moins vite que la veille !

Après une bonne douche on file au resto "La Gourmandine", situé à 30 mètres du logement, pour un repas succulent... Et un rapport qualité/prix imbattable.

Rando vers la cascade d'Ars
Rando vers la cascade d'Ars

A peine le temps de digérer, et une grosse partie de l'équipe prend les voitures direction Aulus où on se gare dans le premier lacet du col de Latrappe: c'est là que démarre la rando vers la cascade d'Ars. Et là aussi on fait du dénivelé...! Mais au bout d'une heure et quart de marche, la récompense est au rendez-vous: une chute d'eau de 246 m de hauteur en trois niveaux avec un second niveau impressionnant... Superbe et grandiose !!

Et dix bornes de plus avec 650m de dénivelé...! Ca fait aussi mal aux jambes.

En soirée, comme d'hab', tarot pour les mecs et baby-foot pour les filles.

Un sacré lacet...!
Un sacré lacet...!

Jeudi 11 Juin:

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Arlette emmène le peloton le long du Salat.
Arlette emmène le peloton le long du Salat.

A l'occasion de cette dernière sortie de notre séjour Pyrénéen, on a décidé d'aller poser nos roues sur les routes de la légende du Tour de France. En effet au programme le col du Portet-d'Aspet côté Est, puis le col de Menté face Est suivi de la descente jusqu'au "virage Ocana", la remontée jusqu'au col, le Portet-d'Aspet côté Ouest (tristement célèbre depuis le 18 Juillet 1995) et pour finir le col de la Core par Bordes/Lez. En outre ça nous fera une "reconnaissance" de l'étape du Tour du 16 Juillet qui empruntera justement le Portet-d'Aspet Ouest, puis le col de la Core, le Port de Lers (que nous avons fait en début de semaine) avant de finir au plateau de Beille... Sacré étape !

Et pour une fois on avait "perdu" Claude qui, connaissant déja les deux cols "mythiques", avaient choisi d'accompagner sa moitié en rando du côté de la grotte du Mas d'Azil.

Attention à la descente qui va suivre...!
Attention à la descente qui va suivre...!

Pour cette sortie, afin de s'échauffer tranquillement, on part par St Girons, ce qui nous laisse près de 40 kms avant d'attaquer le Portet-d'Aspet. Par ce côté, il est précédé de longs faux-plats montants jusqu'au village de St Lary, où une première rampe sévère se dresse et c'est à partir du village de Portet-d'Aspet, à 3 bornes du sommet, que la pente devient plus rude. Après la traditionnelle photo au sommet on se lance dans la courte (4,5km) mais très pentue descente dans laquelle, le 18 Juillet 1995, l'Italien Fabio Casartelli perdait la vie, dans ce même virage où, 22 ans plus tôt, Poulidor avait du se résoudre à l'abandon le visage en sang (voir ici).

Le mémorial Fabio Casartelli
Le mémorial Fabio Casartelli

Bien sur on ne pouvait faire autrement que s'arrêter dans ce fameux virage à gauche, le dernier de la descente, où on se recueillait devant le mémorial dédié au champion Olympique Italien, puis quelques mètres plus bas devant la plaque commémorative située à l'endroit exact de sa chute. Moment émouvant.Puis quelques centaines de mètres plus bas on bifurquait à gauche pour attaquer le col de Menté, dont les sept derniers km en lacets sont plutôt pentus. Un superbe col par ce versant: et bien sur en le montant je ne peux m'empêcher de revenir 44 ans en arrière et m'imaginer en ce 12 Juillet 1971...!

Les trois mousquetaires devant la plaque "Ocana".
Les trois mousquetaires devant la plaque "Ocana".

Une date qui a marqué mon adolescence ( et celle de Bernard B. aussi je crois!). Une fois au sommet, il était prévu qu'on descende jusqu'à cette fameuse épingle à gauche où, sous des trombes d'eau, Ocana voyait son rêve et son beau maillot jaune s'envoler (voir ici). Manque de bol, pendant qu'on refaisait le plein d'eau fraiche, mon pneu arrière rendait l'âme... Pas de virage Ocana pour moi ! Bernard, J-Claude et Michel se rendraient donc seuls trois kilomètres en contrebas, où Bernard, complètement "transporté" en 1971, simulait la chute: il ne manquait que les trombes d'eau et les éclairs...!

Bernard à moins de 3 km du sommet de Menté.
Bernard à moins de 3 km du sommet de Menté.

Le temps qu'ils fassent l'aller-retour, j'avais plus ou moins "pétassé" mon pneu et changé la chambre et on se lançait dans la descente, alors que le reste de la troupe avait pris un peu d'avance. Dans le versant très difficile du Portet-d'Aspet, mon pneu explosait pour le seconde fois à 1 km du sommet, m'obligeant à finir sur la jante: mais plus moyen de réparer; le pneu était ouvert sur 10 centimètres !

Heureusement Bernard C. et Dorian étaient venus en voiture jusqu'à Audressein et, joints par téléphone, ils étaient OK pour m'amener une roue: le temps d'arriver à la voiture et de revenir au sommet du col: environ 45 minutes. Entre-temps j'avais dit à Bernard, JC et Michel de filer car le temps était en train de "tourner". Et effectivement un quart d'heure plus tard j'essuyais un orage digne de celui du col de Menté en 71 ! Lol ! Mais très bref !

Devant l'église d'Audressein
Devant l'église d'Audressein

Une fois le changement de roue effectué, je redescendais vers Castillon-en-Couseran et décidais de rentrer par le chemin prévu: le col de la Core. Dans l'ascension un peu de pluie bienvenue me permettait de me rafraichir un peu et je finissais par les 14 km de descente jusqu'à Seix.

Une super sortie nostalgie qui mettait fin à cette super semaine Ariégeoise.

Les filles, elles, avaient grimpé le Portet-d'Aspet puis de retour avaient fait le col du Portech et le col d Catchaudégué.


Bilan de ces six jours: - 580 kms - 11900m de dénivelé

                                    - 495 kms -  7334 m de dénivelé pour "les filles" (Arlette,Chantal, Magali et Denis)

Le lendemain tout le monde repartait pour le Gard..., sauf Magali, Chantal, J-Claude et moi qui prolongions avec le week-end des "cyclos Bagnolais" au VVF de Saissac dans l'Aude pour "prendre un peu de rabe": 150km et 2600m D+

Un grand merci à Michel pour la vidéo du séjour et à Magali, J-Claude, J-Paul, J-Marc et Denis pour les photos

Toutes les photos ici

La vidéo  ici